Le SPLM réagit face au vote Sénatorial

Proposition de loi visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l'échelle locale : Le Sénat s’est tiré une balle dans le pied !

Paris, le 13 mai 2024,

La commission des affaires économiques du Sénat vient d’adopter mardi 7 mai la proposition de loi visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l'échelle locale, en ayant voté notamment une vingtaine d’amendements par rapport à la version du texte votée par l’Assemblée Nationale le 29 janvier 2024.

La rapporteuse Sylviane Noël a convaincu, à juste titre, les sénateurs de la Commission que la location meublée touristique avait un impact très faible, sauf exception, sur la crise actuelle du logement : 800 000 meublés de tourisme dont 9 sur 10 sont des résidences principales ou secondaires par définition non accessibles à la location de longue durée vs. 38 millions de logement en France dont 3,1 millions de logements vacants selon l’INSEE ! Soit 0,2% du total des logements en France et 40 fois moins que les logements vacants. Le problème du logement n’est donc pas là ! Elle a ainsi fait adopter le changement de titre de la proposition de loi qui ne fait désormais plus référence à la crise du logement.

Or, et paradoxalement, tant la rapporteuse que de nombreux autres sénatrices et sénateurs ont souligné l’absolue nécessité de ne pas obérer le développement de la location meublée touristique, facteur indispensable à l’activité économique de nombreux territoires, certaines mesures, très politiques, risquent, sans aucun doute, de provoquer le résultat inverse : c’est-à-dire une perte d’attractivité des territoires en question, au détriment à la fois des emplois locaux, de la consommation locale et de la fiscalité locale ! Sans parler des revenus complémentaires que des milliers de Français ne pourront plus se constituer, revenus pourtant nécessaires pour la majorité des loueurs, retraités ou non, ne disposant pas de revenus confortables par ailleurs.

Le SPLM, première organisation syndicale des Professionnels de la Location Meublée présents partout sur le territoire français, demande donc un réexamen des mesures suivantes lors du débat en séance publique au Sénat le 21 mai prochain :

  • Possibilité offerte aux maires de réduire de 120 à 90 jours la durée maximum autorisée pour la location des résidences principales. « Cette mesure est un non-sens car elle ne résout aucune problématique et va bien au contraire, grever de nombreux français d’un complément de revenus nécessaire dans un contexte économique inflationniste » souligne Marie Pistinier, Présidente du SPLM. En effet, cette mesure souffre de 4 inconvénients majeurs :

    • Cette mesure est disproportionnée au regard du droit de propriété, protégé par les articles 2 et 17 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, comme le rappelle le Conseil Constitutionnel (https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/conseil-constitutionnel-et-la-propriete-privee-des-personnes-privees ) dont la jurisprudence récente est constante et garantit ce droit fondamental ;

    • Cette mesure est inutile au regard de sa cible, les résidences principales, ce qui par définition n’améliorera pas le parc locatif ;

    • Cette mesure fragmente la réglementation en France, contrecarrant ainsi l'objectif d'harmonisation visé par le règlement européen ;

    • Cette mesure présente enfin de forts risques de décisions illégales, même involontaires, de collectivités et sera inévitablement source de nombreux contentieux judiciaires.

Le SPLM appelle toutes les sénatrices et tous les sénateurs à reprendre pour la séance publique un amendement, déjà signé par une vingtaine de sénateurs contre cette proposition absurde (https://www.senat.fr/amendements/commissions/2023-2024/292/Amdt_COM-4.html ).

  • Instauration des quotas en zones tendues avec un pouvoir discrétionnaire accordé aux maires : outre de vraies interrogations sur sa légalité et son efficacité pour répondre aux problèmes de logement (contre-exemple récent : aucune « amélioration » significative n'a été constatée à Saint-Malo depuis l’instauration de quotas), le risque de dérive est important car aucune méthodologie n’accompagne cette proposition :

    • Quels sont les critères objectifs qui permettraient de définir un ratio cohérent entre habitation pérenne et meublés de tourisme avec autorisation de changement d’usage temporaire ?

    • Les maires auront-ils l’obligation et par quel moyen de démontrer le bien-fondé de la mise en place des quotas et surtout de définir des objectifs mesurables à terme ?

    • Consulteront-ils les parties prenantes locales dont les professionnels de la location meublée ?

La mise en œuvre de quotas, s’ils étaient confirmés, devrait impérativement être liée à une obligation de justification de la tension, limitée à un périmètre donné (tous les quartiers d’une même ville/d’un même territoire ne sont pas impactés de la même manière) et limitée dans le temps en fonction d’un objectif préalablement défini. Bruxelles l’a récemment rappelé, toute réglementation doit être proportionnée et justifiée.

  • Concernant l’obligation du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), si le SPLM salue la mise en place d’un calendrier plus réaliste, il attire l’attention sur la nécessité d’un cadrage plus strict afin d’éviter une multiplication de contentieux qui ne manqueront pas de survenir si l’obtention d’une autorisation de louer à la production d’un DPE devenait in fine une « arme » pour restreindre encore plus les conditions de délivrance. Comme il a été constaté par la rapporteuse, certains territoires de montagne, thermaux ou ruraux ne pourront pas se conformer aussi rapidement à cette obligation.

Le SPLM avait pourtant bon espoir que cette mesure puisse être un levier de valorisation de l’offre mais l’instauration d’une règle nationale non différenciée et le rabotage important des abattements fiscaux, pourtant nécessaires à la rénovation énergétique, ont dévoyé le sens du dispositif.

Les professionnels de la Location Meublée, acteurs des territoires, ne sont pas assez écoutés !

Ces dernières semaines, de nombreux échanges ont été initiées avec les parlementaires par le SPLM et son réseau régional pour tenter d’apporter de la rationalité et de l’objectivité dans les débats.

Marie Pistinier, présidente du SPLM, déclare : « il existe de nombreux fantasmes autour de l’activité de la location meublée touristique. Le SPLM s’est efforcé de consolider des données significatives pour démontrer que la location de meublés de tourisme n’est ni à l’origine de la crise du logement ni un facteur aggravant au niveau national. Au contraire, gérée par des professionnels, elle génère 41.000 emplois non délocalisables, plus de 2 milliards de retombées économiques directes pour les territoires et environ 4.000€ de revenus complémentaires annuels pour les foyers français qui louent ponctuellement leurs logements ».

Le SPLM, pleinement conscient que la réglementation actuelle ne répond pas à tous les défis que peuvent rencontrer certains territoires, appelle à un sursaut des parlementaires afin d’éviter un résultat contraire aux objectifs de politique publique de nouveaux et nombreux risques de contentieux.

Accédez au communiqué de presse

SPLM

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Le SPLM diffuse les résultats de la première étude de la filière

 

Alors que le contexte réglementaire actuel met une fois de plus en danger l'intégralité de la Filière  des professionnels et de ses prestataires, le SPLM vous partage les résultats de la première enquête menée en 2023 auprès de ses membres, partenaires et homologues. 

Cette étude, d’envergure nationale, mesure pour la première fois en France, les impacts positifs et le caractère vital de la filière tant au niveau de l'emploi, de l’économie et du tourisme .

Parmi les données recueillies*, on retient les chiffres suivants : 

  • +41 000 emplois durables et non délocalisables
  • + de 90% du parc exploité qui ne peut basculer dans le parc longue durée
  • + de 2 mds d’euros reversés aux collectivités territoriales chaque année

Non seulement les professionnels demandent l’application de réglementations justes, justifiées et proportionnées (principe européen) la prise en compte des données de la filière et la participation aux discussions. 

SPLM-Infographie - Résultats de l'étude de la Filière

*Accédez à l’infographie complète pour consulter les données recueillies par la filière. 

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L’UPLT, membre SPLM, annonce sa victoire face à la ville de Nice.

 

Le SPLM célèbre une avancée majeure dans la reconnaissance des droits fondamentaux des professionnels. "Cette décision constitue un rappel crucial au respect du droit. Il est également impératif de mettre fin aux arrêtés et règlements élaborés sans la participation des parties prenantes, dont les professionnels de la location meublée. Je me réjouis de cette victoire à Nice, dont les retombées s'étendent à l'échelle nationale." réagit Marie Pistinier, Présidente du SPLM, à la suite de la victoire de l’UPLT face à la ville de Nice.

Rappel du droit de la propriété pour la ville de Nice, l'UPLT membre du SPLM remporte une victoire aux répercussions nationales.

Nice, le 1 février 2024

L'Union des Professionnels de la Location Tourisme (UPLT), membre du Syndicat des  Professionnels de la Location Meublée (SPLM), regroupant une quinzaine de professionnels de  la location de meublés de tourisme dans la métropole Nice Côte d'Azur, a remporté une victoire  significative dans sa lutte contre la réglementation métropolitaine jugée trop stricte et liberticide concernant les règles d'obtention d'un changement d'usage pour les résidences secondaires  louées en meublé de tourisme à Nice.

En juillet 2021, l'UPLT, représentée par Me Fabrice BARBARO, a déposé un recours contre la  délibération 7.1 du bureau métropolitain du 31 mai 2021, qui exigeait des propriétaires de  résidences secondaires de fournir « l'extrait du règlement de copropriété attestant de l'absence  d'opposition au changement d'usage ou, à défaut, la production de l'accord de la copropriété » pour obtenir un changement d’usage, procédure rendue obligatoire sous peine de lourdes  sanctions financières voire pénales.

Le tribunal administratif de Nice a rendu sa décision le 31 janvier 2024, déclarant que « les  dispositions du règlement métropolitain portent une atteinte disproportionnée au droit de  propriété, en méconnaissance de l'article 2 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen  de 1789 ». Cette décision est une grande victoire pour l'UPLT et tous les propriétaires de  meublés de tourisme qui ont été confrontés au refus de changements d'usage depuis juillet  2021. L’association s’était mobilisée contre l'interprétation des règlements jugés "muets" ou  imprécis sur la question des meublés de tourisme par les services de l’urbanisme rendant  presque impossible l’obtention de l’autorisation.

L'association rappelle que si la procédure de changement d'usage vise à encadrer les meublés  de tourisme, les municipalités ne peuvent déroger à des principes fondamentaux tels que le  droit de propriété.

Christian Estrosi, maire de Nice, affiche une hostilité flagrante à l’encontre des propriétaires de  meublés de tourisme. Entre pression du lobby hôtelier et déni d’une politique passive à l’égard  du logement, Christian Estrosi s’en prend volontiers aux locations de courte durée quitte à  improviser des règlementations qui, de toutes évidences, sont illicites. Ce mode d’hébergement  pourtant largement plébiscité par les touristes du monde entier tant pour des aspects financiers

que pour leur praticité contribuent pourtant pleinement à l’attractivité du territoire et à  l’économie locale. La ville a perçu en effet plus de 8 millions d’euros (estimation de l’UPLT) de  taxe de séjour pour l’année 2023.

Sans nier la crise du logement qui touche les principales métropoles de France, l’UPLT entend  protéger le droit des propriétaires et défendre l’activité des gestionnaires et nombreux  prestataires de services qui tirent leurs ressources de cette activité et emploient de très  nombreux salariés. Pour un grand nombre de français, la location occasionnelle de leurs  logements en meublé de tourisme constitue une nécessité pour améliorer leur pouvoir d’achat  et faire face à l’augmentation du coût de la vie. Pour Lucienne Giulian, présidente de l’UPLT  « Interdire progressivement les meublés de tourisme ne solutionnera pas la crise du logement  durablement mais aggravera la santé économique du pays et des destinations qui tirent leurs  principales ressources du tourisme, hébergement compris. Nous ne voulons pas être les bouc émissaires de la tension immobilière. Il faut absolument travailler à un équilibre, préserver le droit à la propriété et cesser tout amalgame entre modèle économique des plateformes  numériques et crise du logement dont les meublés de tourisme ne sont, chiffres à l’appui, pas  le principal facteur d’aggravation. »

Les principales organisations de professionnels de la location de meublés de tourisme  enjoignent les parlementaires au dialogue pour élaborer, conjointement et de manière  transpartisane, une règlementation juste et équilibrée et ce, avant que le texte de la PPL sur les  meublés de tourisme ne soit définitivement adopté dans une version bâclée et d’ores et déjà  exposée à de nombreux recours.

Accédez au communiqué en cliquant ici.

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UPLT

Frédérick SEIDITA AIRES (vice président)

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SPLM 

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radio-immo.fr – Le SPLM est partenaire incontournable du RDV National de la Location Saisonnière

24/05/2023

 

 

 

 

 

 

 

 

Le SPLM est partenaire incontournable du RDV National de la Location Saisonnière qui aura lieu le 3 juin 2023 aux docs de Paris.

C’est avec plaisir que Marie Pistinier a participé avec Elise Ripoche (L’organisatrice du Salon), David Levilain de la société AirDNA (Analyse et statistique du marché de la location Saisonnière) et Laure Lebarbier, Directrice des Gites de France (Ille-et-Vilaine), autour des tendances de la location saisonnière.

Interviewés par Bérénice Deville Fleuriot, les participants partagent leurs tendances.

https://radio.immo/broadcast/62985-%C3%89mission-Sp%C3%A9ciale-Le-Rendez-vous-National-de-la-Location-Saisonni%C3%A8re

RDV National de la Location Saisonnière

Déjà 700 inscrits au RDV National de la Location Saisonnière, qui se tiendra le 3 juin aux Docks de Paris.

C'est avec enthousiasme que nous vous invitons à venir découvrir les dernières tendances et innovations dans le domaine de la location saisonnière.

En tant que syndicat professionnel dédié à la location meublée, le SPLM s'engage à promouvoir les meilleures pratiques et à soutenir le développement de ce secteur en pleine croissance.

Ce salon est l'occasion idéale pour les acteurs de l'industrie de se réunir, d'échanger des idées et de renforcer leurs connaissances.

Lors de cet événement, le SPLM présentera ses services et ses initiatives visant à améliorer la qualité des locations saisonnières, à défendre les droits des professionnels et à favoriser une relation équilibrée entre les acteurs.

Nous serons heureux de vous accueillir sur notre stand au Salon de la Location Saisonnière. Venez rencontrer notre équipe, élargir votre réseau professionnel et découvrir comment le SPLM peut vous accompagner dans votre activité de location meublée.

Ne manquez pas cette occasion unique de vous tenir au courant des dernières tendances de l'industrie et de partager votre expérience avec d'autres professionnels du secteur. Nous sommes impatients de vous voir lors de cet événement incontournable !

https://rdvlocationsaisonniere.com/

#SPLM #LocationSaisonnière #Salon2023 #RéseauProfessionnel

Pourquoi les locations de courte durée sont-elles une nouvelle occasion manquée ?

12/05/2023

Pourquoi les locations de courte durée sont-elles une nouvelle occasion manquée ?
Merci Cláudia Monteiro de Aguiar pour cette vision équilibré de la location saisonnière.
Les réglementations s'accumulent en France, sans que les concernés ne soient concertés (voyageurs, propriétaires, intermédiaires en charge de l'accueil, du ménage, de la maintenance des biens).

Si le manque de logements en France est indéniable, les acteurs de la location de vacances ne peuvent être systématiquement les responsables.

Depuis 10 ans, nous préconisons une régulation juste, équilibrée et en collaboration avec les acteurs. #france #collaboration #reglementation #phobieadministrative

https://lnkd.in/ep_TUVCe

Why short-term rentals are another missed opportunity

Airbnb à Bruxelles : un arrêt de la cour d’appel questionne le cadre légal

07/05/2023
 
Merci Short Term Rental Belgium pour ce partage. Nous partageons (SPLM - Syndicat des Professionnels de la Location Meublée = totalement ce point de vue, sous couvert de "régulation" c'est une interdiction sans consultation des acteurs (voyageurs, propriétaires, professionnels des réceptifs...)
 
Il est temps que les politiques cessent de créer en fonction des échéances électorales et travaillent avec tous les acteurs pour une régulation juste / proportionnée et justifiée qui respecte les règles européennes.
Article très intéressant dans Le Soir 07/05/2023 – il est temps d’objectiver cette thématique de l’hébergement touristique non hôtelier et reconnaître sa plus-value incontestable dans l’écosystème de nos villes… les arguments génériques, faciles, démagogiques et connivents de la "protection du logement" et de la "concurrence déloyale" sont mis à mal. Travaillons tous ensemble à la sécurité du touriste et à une vraie régulation du secteur par la mise en œuvre de règles transparentes, proportionnées, justifiées et impartiales. Chers Ministres du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, il est temps de prendre vos responsabilités à l’aube des élections de 2024 ! Un benchmarking avec les villes européennes vous démontrera aisément que ce n'est pas une régulation mais une interdiction du secteur de la résidence de tourisme qui est mise en place aujourd'hui en Région de Bruxelles-Capitale… est-ce vraiment l'ambition de la capitale de l'Europe ?!

SPLM participait à l assemblée générale d’European Holiday Home Association (EHHA)

07/03/2023

 

 

 

Le 07/03/2023, le SPLM - Syndicat des Professionnels de la Location Meublée participait à l assemblée générale de (EHHA) European Holiday Home Association (EHHA)

Marie Pistinier notre présidente et ses homologues européens ont échangé sur les actualités nationales et les sujets européens en cours et à venir (STRI, TVA,DAC7 autant d acronymes que d opportunités ou de challenges 😃)

Il a été rappelé l importance de se réunir à tous les niveaux afin que la voix de tous les acteurs de la location de vacances soient entendue.

Pas encore membre du SPLM ? Contactez nous

#professionelslocationmeublee #locationvacances #actions #ensemble

https://www.linkedin.com/posts/splm_leaving-snowy-brussels-after-the-european-activity-7039123463051051008-Wo77?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Le SPLM (membre d’EHHA) soutien la déclaration commune sur les mesures visant à assimiler

Publié le 18/04/2023

L'EHHA exhorte les États membres de l'Union européenne à s'opposer au régime de fournisseur présumé proposé par l'UE dans le cadre des règles de TVA numérique pour les locations de courte durée. Selon l'EHHA, ce régime pourrait avoir des conséquences négatives pour les milliers de petites et moyennes entreprises ainsi que les propriétaires individuels qui opèrent dans le secteur de la location d'hébergement. Le régime de fournisseur présumé (DS) ferait en sorte que les plateformes de location d'hébergement soient considérées comme les fournisseurs de services, ce qui signifie qu'elles seraient responsables de la collecte et du paiement de la TVA sur les transactions effectuées via leurs plateformes. Cette proposition est préoccupante pour l'EHHA car elle pourrait entraîner une augmentation des coûts pour les petites entreprises et les propriétaires individuels, qui pourraient ne pas être en mesure de supporter ces coûts supplémentaires. De plus, cela pourrait créer des inégalités entre les grandes plateformes et les petits acteurs du marché.

L'EHHA estime que des alternatives existent pour atteindre les objectifs de la proposition ViDA, sans imposer de régime de fournisseur présumé pour les locations de courte durée. L'association appelle donc les États membres de l'UE à envisager ces alternatives et à s'opposer à la proposition actuelle afin de protéger les petites entreprises et les propriétaires individuels qui opèrent dans le secteur de la location d'hébergement.

Viktorija Molnar, secrétaire générale par intérim de l'EHHA, a déclaré : "Nous demandons instamment aux États membres de l'UE de protéger les petits prestataires de location à court terme, qui sont souvent de simples propriétaires individuels, en s'opposant au régime de DS contenu dans la proposition ViDA. Ne pas le faire nuira aux moyens de subsistance des familles européennes, rendra les voyages plus chers pour les consommateurs et aura un impact négatif sur le PIB de l'UE."

https://ehha.eu/2023/04/18/ehha-urges-to-stand-against-the-deemed-supplier-regime/

L’Union Nationale pour la Promotion de la Location de Vacances (UNPLV) réagit aux propos de Thierry Marx, Président de l’UMIH

3 février 2023 à 11h10min par TH  - Mots clés : meublé - UMIH - appartement - UNPLV - syndicat - Airbnb

L’Union Nationale pour la Promotion de la Location de Vacances (UNPLV), qui réunit les principaux intermédiaires de la location de vacances (plateformes, agents de voyage, professionnels et labels), réagit aux propos tenus par Thierry Marx, Président de l’UMIH, à l’antenne de France info jeudi matin.

En associant un parc de locations non-déclarées qui échappe à tout contrôle aux hébergements présents sur les plateformes et intermédiaires membres de l’UNPLV, Thierry Marx procède à un amalgame et porte atteinte à une solution d’hébergement plébiscitée par les voyageurs : celle de la location meublée de tourisme. Les membres de l’UNPLV dénoncent des propos infondés et regrettent la position caricaturale de l’UMIH, qui, depuis plusieurs années maintenant, jette systématiquement l’opprobre sur les locations saisonnières aux dépens de la diversité des solutions d’hébergement et de la liberté de choix des voyageurs.

L’UNPLV tient à rappeler que la location meublée bénéficie à de nombreux ménages en procurant un complément de revenus bien utile pour faire face à la hausse du coût de la vie et permettre également les travaux de rénovation énergétique et d’entretien du patrimoine.

Les acteurs de la location meublée touristique réunis au sein de l’UNPLV dénoncent par ailleurs la désinformation à laquelle se livre l’UMIH en affirmant que les tarifs des meublés de tourisme ont beaucoup plus augmenté que le prix des chambres d’hôtels à Paris - une contre-vérité alors même qu’une étude menée par le cabinet MKG démontre une augmentation de 27% des prix de l’offre hotelière en 2022.

L’UNPLV rappelle que la location saisonnière est un acteur à part entière du tourisme en France et complémentaire de l’hôtellerie. De fait, elle met un point d’honneur à maintenir un dialogue constructif avec les pouvoirs publics pour encadrer et réguler son secteur. La location de meublés de tourisme bénéficie aux Français, à tous les territoires, notamment ruraux, ainsi qu’à l’ensemble de l’économie française.

Dominique Debuire, Président de l’UNPLV s’insurge Entre amalgame et accusation infondées, l’UMIH et Thierry Marx ne gagnent pas à tirer sur la capacité d’accueil française, qui doit être solidaire, notamment à l’horizon des JOP 2024 et de « Destination France », le plan de reconquête et de transformation du tourisme. Je tiens à rappeler que l’UNPLV demeure ouverte au dialogue avec tous les acteurs du tourisme..

A propos de l’UNPLV
L’Union Nationale pour la Promotion de la Location de Vacances, rassemble les principaux acteurs de la location de vacances (plateformes, agents de voyage, professionnels et labels) : Abritel, Airbnb, CléVacances, Amivac, Leboncoin.fr, Interhome, Foncia Locations de Vacances, HomeToGo, le Syndicat des Professionnels de la Location Meublée, Poplidays et le Collectionist. L’UNPLV promeut un dialogue constant avec les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs dans le but d’alimenter la réflexion autour d’un secteur en plein développement, et de favoriser un cadre réglementaire équilibré, clair et applicable par tous.

https://www.tendancehotellerie.fr/articles-breves/communique-de-presse/18948-article/l-union-nationale-pour-la-promotion-de-la-location-de-vacances-unplv-reagit-aux-propos-de-thierry-marx-president-de-l-umih